- Format
- Broché
- EAN13
- 9782807004467
- ISBN
- 978-2-8070-0446-7
- Éditeur
- M.E.O.
- Date de publication
- 07/05/2024
- Nombre de pages
- 164
- Dimensions
- 21 x 14,8 x 1,2 cm
- Poids
- 230 g
- Fiches UNIMARC
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"– Tu fais quoi de tes journées, à part organiser ton futur rendez-vous
avec Abbaâ?
– Avec le barbu d’Abbaâ! Les autres, je m’en
fous.
– Ça leur fait quel âge aujourd’huiâ?
– Ça leur fait vieux. Dans les soixante-dix.
– Il
est si bien que ça, leur nouvel albumâ?
– À l’heure où
nous parlons, ne sont à la disposition de nos avides oreilles que deux morceaux.
Et pour être honnête, leur écoute n’annonce rien de spectaculaire. Niveau
arrangement, ça bande un peu mou.
– C’est pour lui dire que
son dernier album bande mou que tu veux le rencontrerâ?
–
La question n’est pas de savoir de quoi nous parlerons. Je veux qu’il s’installe
à ma table, que nous partagions les deux mêmes mètres carrés pendant quelques
minutes. Il le faut. Pour commencer à reconstituer le puzzle.
– Pour commencer à quoiâ? Sérieuxâ? Tu t’es levé un matin en te
disant que rencontrer Abba t’aiderait à comprendre le sens de la vieâ? Tu te
fous de moiâ?
– C’était un après-midi. Pas un
matinâ!"
Laurent décide de revendre ses parts de la
société qu’il a fondée avec son vieil ami Léopold. Motif avoué : la reformation
du groupe Abba pour un enregistrement « qui bande mou » et un concert en
hologramme. Mieux : il vendra à celui qui pourra lui arranger un rendez-vous
avec Benny Anderson, le barbu du groupe. Nous suivons Laurent au jour le jour,
dans ses relations avec son ex-associé, une amie de toujours qui parvient à le
supporter, une prostituée de luxe, son chat Marcel, et surtout le souvenir de sa
soeur cadette, fan d’Abba, fauchée par un chauffard le lendemain de la venue des
Suédois à Bruxelles. Dans une lucidité désenchantée, le jeune retraité, en
attendant son improbable rendez-vous, s’observe lucidement et amèrement au sein
de notre monde qui tourne à vide dans les aberrations d’une débauche
technologique mise au service de la médiocrité.
avec Abbaâ?
– Avec le barbu d’Abbaâ! Les autres, je m’en
fous.
– Ça leur fait quel âge aujourd’huiâ?
– Ça leur fait vieux. Dans les soixante-dix.
– Il
est si bien que ça, leur nouvel albumâ?
– À l’heure où
nous parlons, ne sont à la disposition de nos avides oreilles que deux morceaux.
Et pour être honnête, leur écoute n’annonce rien de spectaculaire. Niveau
arrangement, ça bande un peu mou.
– C’est pour lui dire que
son dernier album bande mou que tu veux le rencontrerâ?
–
La question n’est pas de savoir de quoi nous parlerons. Je veux qu’il s’installe
à ma table, que nous partagions les deux mêmes mètres carrés pendant quelques
minutes. Il le faut. Pour commencer à reconstituer le puzzle.
– Pour commencer à quoiâ? Sérieuxâ? Tu t’es levé un matin en te
disant que rencontrer Abba t’aiderait à comprendre le sens de la vieâ? Tu te
fous de moiâ?
– C’était un après-midi. Pas un
matinâ!"
Laurent décide de revendre ses parts de la
société qu’il a fondée avec son vieil ami Léopold. Motif avoué : la reformation
du groupe Abba pour un enregistrement « qui bande mou » et un concert en
hologramme. Mieux : il vendra à celui qui pourra lui arranger un rendez-vous
avec Benny Anderson, le barbu du groupe. Nous suivons Laurent au jour le jour,
dans ses relations avec son ex-associé, une amie de toujours qui parvient à le
supporter, une prostituée de luxe, son chat Marcel, et surtout le souvenir de sa
soeur cadette, fan d’Abba, fauchée par un chauffard le lendemain de la venue des
Suédois à Bruxelles. Dans une lucidité désenchantée, le jeune retraité, en
attendant son improbable rendez-vous, s’observe lucidement et amèrement au sein
de notre monde qui tourne à vide dans les aberrations d’une débauche
technologique mise au service de la médiocrité.
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